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samedi 8 juin 2013

LA SONNERIE VA BIENTOT RETENTIR

      L'heure du bilan a sonné comme à chaque fois en fin d'année scolaire. Doublement dans mon cas puisqu'il y a maintenant presque deux ans que j'ai pris la décision de maigrir. Si, sur un plan personnel et professionnel, l'année qui vient de s'écouler s'est révélée  beaucoup plus tourmentée que la précédente, en ce qui concerne la perte de poids le cap a été tenu : moins dix kilos en douze mois. L'objectif final des 60 kilos n'est pas encore atteint mais comme je l'ai dit en commençant ce blog : j'ai TOUT mon temps. J'irai même plus loin; peut-être ne redescendrai-je jamais à ce poids-là. Et PEU IMPORTE. Avant de laisser ce blog de côté pendant les vacances, et peut-être définitivement, je veux faire le point et évoquer plusieurs choses.
La première est justement celle-ci : ce qui compte c'est le chemin pas le but. Aller dans le bon sens; celui du respect de notre corps. Savoir laisser faire, laisser aller. Si je dois me "contenter" d'avoir perdu 20 kilos au lieu de 22, alors je m'en contenterai.
La deuxième c'est que quoi qu'il arrive, je vais faire une pause pendant deux ou trois mois en ce qui concerne la chlorella. Prendre des comprimés à vie, fussent-ils de simples compléments alimentaires, ne me semble pas être souhaitable. Et puis, je veux savoir ce que mon corps décidera de faire sans cette aide.
La troisième chose a un rapport avec les médicaments justement. Je viens de comprendre pourquoi j'avais repris du poids en Irlande: il se trouve que pendant cette semaine-là j'étais sous antibiotiques. L'infection ayant repris il y a quelques jours-sans gravité chers lecteurs je vous rassure-le même phénomène s'est produit. Ces médicaments me donnent tout simplement plus faim. D'où les assiettes inhabituellement terminées. Il me suffira donc d'être patiente et de guérir au plus vite.




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Une dernière chose : j'ai commencé ce blog parce que j'aime écrire-je compte pour l'heure cinq romans à mon actif-mais que l'inspiration tardait à revenir. Et parce que j'avais quelque chose à dire bien évidemment. Et l'expérience s'est avérée très intéressante pour moi. Ce à quoi je ne m'attendais pas c'était que des lecteurs apparaissent à l'autre bout du monde. Kazakhstan, Mali, Russie, Etats-Unis... Surprenant. Comme la vie peut l'être.

AU REVOIR

vendredi 7 juin 2013

UN EXTRATERRESTRE M'A DIT

     Un petit "post" pour revenir sur LE conseil qui m'a le plus servi tout au long de ces 23 mois écoulés. Tout a commencé par une conversation de cantine:
"-Je n'arrive pas à courir; au bout de deux minutes, je suis obligée de marcher. Je ne sais plus quoi faire.
-Tu dois te dire que c'est normal et que tu as le droit de laisser tomber."
Une amie prête à me consoler à tout prix? Même à dire les pires énormités comme : "laisser tomber"? S'il y a une chose dont je suis sûre,  c'est que je ne vais PAS laisser tomber. Nous sommes en février 2012 et je viens de me convaincre d'utiliser mon tapis de course. Je suis sûre que cela m'aidera à aller plus loin dans ma perte de poids. Pourtant mes débuts sont on ne peut plus frustrants : au bout de deux minutes je n'ai plus de souffle, plus de rythme, je perds l'envie...
     Je m'apprête à protester, à dire que je ne suis pas une girouette, que je suis vraiment déterminée,  que je manque juste de technique, que ce n'est pas la peine de se moquer de moi, que...
"Ce que je veux dire c'est que tu dois absolument rester dans la notion de PLAISIR. Si tu ne peux plus courir, alors tu finis en marchant. Tu vas jusqu'au bout du temps que tu t'étais fixé sans forcer. Comme ça ton corps et ton esprit comprennent que tu vas jusqu'au bout ET en même temps que tu fais quelque chose d'agréable.  Et non, je ne trouve pas ridicule que tu ne puisses pas courir plus de deux minutes; à chacun ses limites, l'important c'est d'essayer de les dépasser. Et tu vas y arriver."
 


Petite précision : la voix n'est pas celle d'une amie mais celle d'un ancien "ennemi". Un prof d'EPS. UN EXTRATERRESTRE pour moi; "finisher" de l'ultra trail du Mont-Blanc : 166 kms en 40 heures. Plus de 9000 mètres de dénivelé positif. Disons qu'il s'agit de quelqu'un qui sait ce que dépasser ses limites veut dire. Le meilleur conseil que l'on m'ait donné,  celui qui m'a le plus poussée à me dépasser : "laisse tomber quand tu en as marre". Merci Monsieur.
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